Serpenties y escaleras…

17 décembre 2009 par AL Laisser une réponse »

null

« J’embrasse les métaphores comme voie de compréhension, mais il s’agit de les manier avec soin. L‘ayahuasca donne accès à des images sonores tri-dimensionnelles, ultra-colorées et capables de défiler à une vitesse ahurissante; ces images sonores semblent contenir de l’information bio-moléculaire et curative, entre autres, et elles sont essentiellement interactives. Le travail du chamane consiste à interagir avec ces images de façon à en ramener de l’information utile et vérifiable dans la réalité quotidienne. Cette interaction s’articule autour de la voix, du son, du chant — et de la mémoire, avec le chant, encore une fois, comme support mnémonique. Notez qu’il ne s’agit pas de texte, et qu’il n’y a ni claviers, ni écrans, comme avec l’Internet: voici les limites de la métaphore. Durant les visions, il n’y a pas besoin d’attendre que les images s’inscrivent sur l’écran; au contraire, on fait face à un trop plein, un défilé vertigineux. Le débit des images est d’un autre ordre. Par contre, de la métaphore je retiens le côté « world wide web« , parce que, d’après mon hypothèse, c’est le réseau biosphérique de la vie à base d’ADN qui est la source des images. » (…suite interview) Jérémy Narby

null

3. DMT = Diméthyltryptamine

null

Expérience religieuse

nullReligion dominante

Références :
Le livre des serpents et des échelles, éd. L’oeil électrique, 2007, Lætitia Bianchi
Revue Le tigre
Le serpent cosmique, l’ADN et les origines du savoir, 1997, Jérémy Narby

Publicité

Les commentaires sont fermés.