compagnon

de silence

 L’une avait quinze ans, l’autre en avait seize ;
 Toutes deux dormaient dans la même chambre,
 C’était par un soir très lourd de septembre :
 Frêles, des yeux bleus, des rougeurs de fraise.

 Chacune a quitté, pour se mettre à l’aise,
 La fine chemise au frais parfum d’ambre.
 La plus jeune étend les bras, et se cambre,
 Et sa soeur, les mains sur ses seins, la baise,

 Puis tombe à genoux, puis devient farouche
 Et tumultueuse et folle, et sa bouche
 Plonge sous l’or blond, dans les ombres grises,

 Et l’enfant, pendant ce temps-là, recense
 Sur ses doigts mignons des valses promises.
 Et, rose, sourit avec innoncence.
 Paul Verlaine

de la bête

humaine...

Il l’aurait tué...

Flash-back sur le temps, lui comprend pourquoi. Elle se débat et au bout d’un moment ne se débat plus. Lui parle, elle reste silencieuse, tout du moins, ne répond pas dans un premier temps "elle éclate en larmes" et finit par reconnaître sa culpabilité. Lasse de souffrir, lasse de lutter elle finit par céder. A partir du moment où elle parle se produit une sorte d’inversion dans la souffrance. Elle souffre physiquement et il souffre moralement "mordu de sa jalousie atroce", ce qu’elle raconte est une sorte de violence pour ses sentiments, sa violence est doublée par sa demande de détail, "il agonisait" les sentiments pour cette femme étaient en train de mourir.