Crise écosophique…

26 novembre 2009 par AL Laisser une réponse »

* l’écologie environnementale pour les rapports à la nature et à l’environnement,
* l’écologie sociale pour les rapports au « socius » [2], aux réalités économiques et sociales,
* l’écologie mentale pour les rapports à la psyché, la question de la production de la subjectivité humaine.

La racine « eco » dans son acceptation grecque originaire renvoie à oïkos, c’est-à-dire : maison, bien domestique, habitat, milieu naturel. Sophia signifiant en grec connaissance, savoir, sagesse, on peut approcher une traduction littérale de l’« écosophie » comme « sagesse de l’habiter », constitution par chacun de son propre milieu.

« Il y a des choses qu’on peut arriver à voir avec une espèce d’attention au caractère borné du territoire existentiel contraignant (à l’obéissance aux règles qu’on nous enseigne, etc.) et au caractère productif que peuvent avoir les gens qui échappent à ça. Ils vont le faire de manière catastrophique si on ne leur offre comme piste que la reterritorialisation dans le même territoire. Au contraire, ils peuvent avoir un rôle créatif si on construit avec eux un territoire différent mais qui ne renie pas le premier. Parce que, dès qu’on est dans la négation complète de quelque chose, on est dans la reterritorialisation au moins imaginaire dessus. C’est ce qu’on pourrait creuser en ce qui concerne le terrorisme. »

Références:
Félix Guattari
Entretiens du nouveau monde industriel 2009
Bernard Stiegler

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