Fin de l’histoire…

16 février 2010 par AL Laisser une réponse »

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Caspar David Friedrich, Le voyageur au-dessus de la mer de nuages, 1817-1818 (Kunsthalle de Hambourg)

La nature humaine est optimiste – c’est probablement la principale qualité qui a permis à l’homme de survivre dans le passé à des situations véritablement abominables mais cet optimisme inébranlable est aussi sa principale vulnérabilité – et aussitôt qu’une apparence de rétablissement est devenue visible à l’horizon, l’idée s’est imposée que les choses n’avaient peut-être pas été aussi graves qu’il avait semblé au moment-même et qu’il ne s’agissait peut-être après tout avec cette crise, que d’un incident de parcours finalement assez banal. (…suite article) Paul Jorion

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Soyons clair. Je n’attends nullement une grande révolution anticapitaliste. Qui serait assez stupide pour ça aujourd’hui ? Ce que je dis est très pragmatique. Le lien entre capitalisme et démocratie est partout en train de se rompre au niveau mondial. Le cas chinois est seulement précurseur à cet égard. Car le capitalisme parlementaire démocratique s’avère incapable de traiter un certain nombre de problèmes vitaux pour l’avenir. Le scandale de l’échec de Copenhague l’a montré. On sait que le futur de l’humanité est menacé, mais les Etats jugent urgent d’attendre, alors que, lors de la crise financière, en une semaine à peine, ils s’étaient tous précipités pour sauver le système bancaire. Tout ça montre que seules de nouvelles formes de mobilisation populaire pourront sauver un monde commun que le capitalisme et ses fondés de pouvoir étatiques sont en train de mener au désastre. (…suite débat) Slavoj Žižek

Références:
Fin de l’histoire
Sébastien Musset

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