La Loma…

11 décembre 2010 par AL Laisser une réponse »


Les grands frères Kogis

Les petits frères abîment tout, pas seulement la Sierra, non ils abîment la terre, la nature, ils ne respectent rien. Au début, beaucoup de Kogis ne vous croyaient pas.. Ils pensaient que vous étiez comme les autres, que vous veniez acheter la terre pour vous. Beaucoup de gens viennent ici pour prendre, utiliser, se servir. Ils ne protègent pas les choses, ils ne les pensent pas, ils les utilisent. Maintenant on voit que si, c’est vrai, vous travaillez vraiment pour la Sierra, pour essayer de redonner de la force à la nature. (…) Il faut que vous gardiez cela dans vos têtes et dans vos cœurs, que vous le gardiez vivant.. vraiment vivant.. pas seulement sur un papier.. ou dans des mots. Il faut allez à la Loma, penser, penser là ou sont les choses, c’est à la Loma que l’on voit les choses importantes, celles de l’intérieur. Entchivé

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Poporo Quimbaya and pestle. Phytomorphic lime container, gold, 300 BCE – 1000 CE.

Même les pierres précieuses volent en éclats
Même l’or peut se casser
Même les plumes de quetzal s’effritent
Hélas, hélas:
Nous ne sommes pas sur Terre pour toujours
Seulement pour de brefs moments. Nezahualcoyotl


John Isaacs, It is for you that I do this (hippy scalp), 2009, 50 x 50 x 180 cm, wax, oil paint, human hair, wood, glass, steel, velvet

Les paroles sont bouts de coquillage, qui se glissent sur le fil des jours ; d’elles sortira le collier pour célébrer les chants du soleil et de la mer. Nous conjuguons nos souvenirs avec le vent et les vagues. Nous construisons le temps. Nous vibrons sur les lèvres des aïeuls qui nous donnent la vie et la mémoire à travers notre chant. Poème seri, Alejandro Zeleny Aguilar, 1990.

Elinor Whidden | Mountain Man project, Georgian Bay – Chromira Print 28″ x 42″, Photo credit: Jessica Abraham, 2009.

Quand je marche vers mon village
L’eau du fleuve n’est que de l’eau, la poussière n’est que poussière,
Et le vent
Rien que du vent.
Mais quand je danse dans les cérémonies, en remuant la poussière sous mes pieds
Les rivières deviennent les veines de la terre
La poussière de mes ancêtres, chair, et le vent
L’esprit de mon peuple millénaire. (Tarahumara), Martin Makawi

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Elinor Whidden | Mountain Man project, Explore New Horizons – Ford Explorer, 30″ x 40″ Photo credit: Margaret Whidden, 2007.

Références :
Johnson le mangeur de foie
Kogis le message des derniers hommes
Amerika revues
Boulder Pavement, Enrique Servín Herrera
Amérique francaise
Los poetas
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