Burnout…

8 décembre 2010 par AL Laisser une réponse »

Les mots, qui s’en soucie ? Ce ne sont que des bruits appris par coeur, pour franchir la barrière des os dans la mémoire des acteurs. C’est dans cette tête qu’est la réalité. Dans ma tête. Thomas Pynchon


Stephen Kaltenbach, Time Capsule, 1970, mild steel 3 x 6 x 3 in. Courtesy the artist and Another Year in LA, Los Angeles.

Il faut se cultiver dans l’art de se parler à soi-même, au sein de l’affect, et d’utiliser celui-ci, en tant que cadre de dialogue, comme si l’affect était précisément un interlocuteur qu’il faut laisser se manifester, en faisant abstraction de tout esprit critique… Eliane Jung Fliegans


Roman Signer, portrait.

« Pourtant, si éloignés que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C’est à nous d’y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. […] La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d’âme, donneuse de vie. Il ne tient qu’à nous d’être cette femme-là.


Roman Signer, 1996 ‘Rad’ (Wheel), courtesy of the RAC.

Les loups, même malades, même acculés, même seuls ou effrayés, vont de l’avant. […] Ils donneront toutes leurs forces pour se trainer si nécessaire d’un endroit à l’autre, jusqu’à ce qu’ils aient trouvé un bon endroit pour guérir et pour revivre. La nature sauvage va de l’avant. Elle persévère.


Bansky, outdoor.

Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. » Clarissa Pinkola Estés

Références:
Art terrorist
Exit Through The Gift Shop
Mr brainwash
Survivalisme

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