Divers écrits de Léon Tolstoï :
« Décris bien ton village, tu auras décrit le monde. »
« Ce livre a été écrit alors que je connaissais une période de stabilité exceptionnelle. Nancy et moi avions une maison, un enfant et pas mal d’argent. Tout allait bien. À ce moment-là, j’opposais la chaleur de Nancy et la froideur des gens que j’avais connu auparavant. Je commençais à élaborer ma théorie de l’humain contre l’androïde, cet humanoïde bipède qui n’est pas d’essence humaine. Nancy m’avait révélé pour la première fois quel pouvait être le portrait d’un être humain vrai : tendre, aimant, vulnérable. Et je commençais donc à opposer cela à la façon dont j’avais grandi et été élevé. » Philip K. Dick
Références :
Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar
Empathie
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Philip K. Dick, 1966
N.A.S.A.
Référence :
American Museum of Natural History (A.M.N.H.)
Unified Combatant Commands map 2008
« Votre pessimisme a pour lui une haute tradition littéraire et des faits aussi éclatants qu’innombrables… Je ne crois pas que votre hypothèse soit celle qui a le plus de chance de se réaliser. II reste qu’elle en a quelques unes ; et c’est assez pour justifier votre sanglant mépris et votre humour au vitriol. Que ceux de vos semblables dont vous froisseriez la susceptibilité veuillent bien se regarder dans la glace et réfléchir. » Non identifié, Correspondance, c. à propos de Régis Messac, 1935
« La main est la partie visible du cerveau. » Emmanuel Kant
The Teton Sioux, The Yanktonai, The Assiniboin, Seattle : E.S. Curtis, 1908.
La véritable cérémonie commençait la dernière nuit, une nuit de pleine lune par la Moon dance et se terminait le soir au coucher du soleil.
Chaque participant à la cérémonie reçoit des décorations peintes en fonction des danses qu’il doit accomplir :
La première danse consistait à regarder fixement le soleil et la deuxième à regarder fixement le bison soleil au sommet du poteau. C’est à partir de la deuxième danse que l’on pratiquait des incisions derrière les omoplates pour y passer des broches de bois auxquelles serait attaché un crâne de bison.
La troisième consistait à regarder fixement le soleil attaché à un poteau. Pour la troisième danse, les participants recevaient des incisions dans le dos et sur la poitrine pour être attachés au poteau.
La quatrième danse consistait à regarder fixement le soleil tout en étant suspendu au mât. Pour cette dernière danse, les incisions n’étaient pratiquées que sous les pectoraux.
Watching the dancers, The Hopi, Seattle : E.S. Curtis, 1922.
Le don de son corps était considéré comme le plus grand des sacrifices. Chaque participant se présentait devant l’homme-médecine qui pinçait entre son index et son pouce une partie de la peau de la poitrine des adeptes. Avec un couteau aiguisé, il transperçait cette partie du corps et y glissait une baguette en os ou en bois. Cette « broche » était ensuite reliée à l’aide d’une lanière de cuir au mât sacré. Ces lanières étaient censées représenter les rayons de lumière émanant du Grand Esprit.
» …c’est comme si nous étions délivrés des liens de la chair ». homme médecine
Dancing to restore an eclipsed moon , Qagyuhl , The Kwakiutl, , Seattle : E.S. Curtis, 1915.
Digression :
Toute espèce naît, évolue, se diversifie et disparaît. Il n’y a pas de raison que l’espèce humaine échappe à la règle. Elle continuera à évoluer. Le développement du crâne – de plus en plus large et rond, avec un cerveau de plus en plus volumineux – se poursuivra. Au cours de l’hominisation nos membres antérieurs, ne servant plus aux tâches de locomotion, se sont raccourcis. En revanche nos pouces se sont allongés, permettant des gestes plus précis. Sous l’effet de la bipédie, nos membres postérieurs sont devenus plus longs, plus droits, plus solides. Ces évolutions vont se poursuivre. L’homme du futur aura probablement des bras courts, une grosse tête, de longs pouces et des jambes puissantes. Cependant nous utilisons de moins en moins nos membres postérieurs pour nous déplacer; à long terme ce ne sera peut-être plus un avantage d’avoir de longues jambes. (… suite interview) H. de Lumley.
Références :
Edward S. Curtis
Curtis prints