Archive pour octobre 2009

Ecologie du son, des mots…

5 octobre 2009

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires

Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.

Œil de sourd
Faites mon portait.
Il se modifiera pour remplir tous les vides.
Faites mon portrait sans bruit, seul le silence,
A moins que – s’il – sauf – excepté –
Je ne vous entends pas.

Il s’agit, il ne s’agit plus.
Je voudrais ressembler –
Fâcheuse coïncidence, entre autres grandes affaires.
Sans fatigue, têtes nouées
Aux mains de mon activité.

Paul Éluard – 1929 -

Ce poème provient du recueil intitulé «  L’amour la poésie « 

Sérénité… une leçon de patience, de persévérance, l’entendre enfant à la queue leu-leu avec mes frangins sur le chemin du pati montant à la chartreuse de Valbonne, … sa trompette en bouche, un pur moment de jalousie… enfantine. C’est çà que je veux faire…


Je repense à ce rire, un rire éclatant, gravé comme un repère, aujourd’hui le socle avec une marque indélébile celui d’un endroit rassurant. Le sourire toujours soucieux de l’enfant… Des soirées et des jours à entendre cet homme léguant sa propre histoire dans l’oralité. Nous étions de premiers enfants… Après plus de vingt ans presque trente toujours cette même régularité, ce même but, cette persévérance d’écrire, de dire, de parler, de rire, de boire ! de danser ! De vivre… la sensation d’être tenu au-dessus du vide par une main !

    Nous écrivons le monde qui tourne rond, pensant échapper à l’inéluctable.
    Nous ajoutons un mot à ce que l’autre.
    Mais déjà il n’est plus là. Le monde continue, la mer, le ciel et le reste des hommes.
  1. Extrait  » All is one « , Le miel de l’ours, 2009 de Joël Bastard
  2. La cammionette.. non camionnette « épave » de mon oncle mentor faisant le con dans une bagnole juste bonne pour la casse…. Le « dude » s’affichant lunette noire, cheveux longs… saluant assis en conducteur d’une carcasse, la main levé et souriant à la vie ! Un pied de nez je suppose…

    Les naissances…

    5 octobre 2009

    Du 109 !

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    Les sangs neufs… de toutes petites choses, ces petits bouts d’hommes…

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    Mes petits bonheurs….

    4 octobre 2009

    L’arrivé laisse pourtant à désirer…. compacté dans un bus au maximum de sa capacité, manque plus que l’huile dans cette boite à sardines. Une brocante bloque tout le quartier de la belle de mai… Il n’y a pas pourtant pas de sous ici… tout le monde est là pour vendre son quelques choses, voire tout ce qui peux tomber sous la main… C’est populaire et çà remet bien les idées en place, à sa vraie place en france. Ranger et préparer un atelier sympathiquement… faire le singe en escaladant, deux fois, une charpente pour dévisser et revisser au même endroit. J’adore… quelle patience…


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    Et puis en sortant, quand même, une surprise celle de croiser un évènement intriguant… étrange ! Place Caffo ? (Cas fous)

    Des gens installé dans des transats, discutant avec une personne en blouse blanche , un logo placardé dans le dos ANPU. Ils notent scrupuleusement des choses…une atmosphère rare… dans le coin.

    L’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine est là ! Je suis curieux de savoir leurs résultats, à suivre…

    Et puis s’assoir autre part, un peu plus loin, place des réformés… à la croisée des trams… scruter la trafficulture des gens, voir le rythme de cette ville… photographiquement.
    J’attends là une jeune maman avec qui nous allons voir d’autres futurs parents… plus que 10 jours pour eux. Ils ont les symptômes pré-natal du stresse parental, celle d’avoir une tâche humaine primaire, s’occuper d’un petit bout d’homme.

    Je les admire et les estime, sans pourtant être totalement dupe du système, déjà verrouillé, dans lequel ils propulsent leurs bambins. Subvenir à leurs besoins… çà ne sera pas une chose facile tous les jours dans ces moments beaux et forts. Le monde continue de tourner dans sa course folle, marcher sur la tête ou sur les mains, sur les plates-bandes de quelqu’un… Je les embrasse. Funambule ce n’est pas encore pour moi…

    Quelques bouffées d’angoisses, par contre, en voyant l’état de ce cette vie en ville. Je vois et ressens une profonde mélancolie, là dans cette baie… à chaque retour de voyage.

    Les gens s’emmerdent… ils ont tout ! Il me semble…

    Allez hop que font les autres ailleurs !!!

    (Bienvenue à la petite Estelle C… Encore d’autres heureux parents…)

    Préparatifs…

    3 octobre 2009

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    Ateliers PK, préparation pour un marouflage désastreux, à recommencer le lendemain, c’est tout un art…
    Une belle petite journée qui avait pourtant très bien commencée mais qui a finit à trois heures du mat presque toute la semaine.
    Ouvertures d’ateliers d’artistes, Marseille, 2009.

    La nature urbaine…

    3 octobre 2009

    Paysages saturés d’angles, de bétons, sans pouvoir faire voguer le regard au loin… agressivités architecturales.

    Arbre

    Les timides vestiges nocturne de cette ville… sale. Ici comme ailleurs, les liquides de courage laissent les gens se noyer sans que l’autre prête attention. Ils s’habituent… je n’y arrive toujours pas…

    La brise emporte les premières feuilles d’un été passé bien trop vite… L’automne arrive sur la pointe des pieds… Mes pensées me transportent déjà ailleurs. Je m’habitue aussi à ce bitume cérébral !

    Brise
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