Archive pour février 2010

Neo-Ornamentalism…

23 février 2010

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Labyrinthe de sel, Motoï Yamamoto
Références :
Asao Tokolo
Art-it
Museum of Contemporary Art Tokyo

Double contrainte…

22 février 2010

« La folie suprême n’est-elle pas de voir la vie telle qu’elle est, et non telle qu’elle devrait être ?
C’est ça qui est important ! » Jacques Brel

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Tim Eitel, huile sur toile

« Malheureusement, écrit-il, dans ce pays, nous subissons un lavage de cerveau dès notre plus jeune âge pour nous faire croire qu’en échange de notre dévouement et de nos services, le gouvernement œuvre pour la justice pour tous (…), qu’il y a de la liberté dans ce pays, et que nous devrions être prêts à donner notre vie pour les nobles principes de nos pères fondateurs. (…) J’ai passé toute ma vie d’adulte à essayer de me sortir tout ce bordel de la tête. » (suite de l’article) Joe Stack (1956 – 2010)

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Planche VII des Prisons, dite  » Le Pont-levis « . Le Piranèse

Je me souviens avoir lu à propos du krach boursier qui précéda la « Grande » crise qu’il y eut de riches banquiers et hommes d’affaire qui sautèrent par la fenêtre quand ils se rendirent compte qu’ils avaient merdé et avaient tout perdu. Le progrès accompli dans notre beau pays en 60 ans est tout à fait admirable puisqu’ils ont découvert depuis comment résoudre cette légère difficulté économique. Maintenant, ils se contentent de voler la classe moyenne (à qui on ne demande pas son avis – les élections sont une farce) pour se refaire, et on revient au « business as usual ». De nos jours, quand les riches se plantent, ce sont les pauvres qui paient pour leurs crimes… une solution à la fois propre et astucieuse. (suite de l’article) Joe Stack (1956 – 2010)

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Tim Eitel, Révolte, huile sur toile

« J’en ai eu plus que je ne peux supporter. Dire que les gens ne meurent plus pour leur liberté dans ce pays est un mythe (…). Je sais qu’il y a eu des victimes avant moi, qu’il y en aura d’autres après. Mais je sais aussi que si je n’ajoute pas mon corps au bilan des morts, rien ne changera » (suite de l’article) Joe Stack (1956 – 2010)

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Extrait du portfolio Ruines, La gare, gravure de Gérard Trignac

« Je choisis de ne pas continuer à regarder Big Brother me désosser, je choisis de ne pas ignorer ce qu’il se passe autour de moi, je choisis de ne pas prétendre que le ‘business as usual’ ne continuera pas, j’ai eu mon compte. Je peux juste espérer que le nombre [de cadavres] sera bientôt trop important pour (…) être ignoré et que les zombies américains vont se réveiller et se révolter » (suite de l’article) Joe Stack (1956 – 2010)

Références :
L’Art et la Manière
Double contrainte

Fin de l’histoire…

16 février 2010

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Caspar David Friedrich, Le voyageur au-dessus de la mer de nuages, 1817-1818 (Kunsthalle de Hambourg)

La nature humaine est optimiste – c’est probablement la principale qualité qui a permis à l’homme de survivre dans le passé à des situations véritablement abominables mais cet optimisme inébranlable est aussi sa principale vulnérabilité – et aussitôt qu’une apparence de rétablissement est devenue visible à l’horizon, l’idée s’est imposée que les choses n’avaient peut-être pas été aussi graves qu’il avait semblé au moment-même et qu’il ne s’agissait peut-être après tout avec cette crise, que d’un incident de parcours finalement assez banal. (…suite article) Paul Jorion

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Soyons clair. Je n’attends nullement une grande révolution anticapitaliste. Qui serait assez stupide pour ça aujourd’hui ? Ce que je dis est très pragmatique. Le lien entre capitalisme et démocratie est partout en train de se rompre au niveau mondial. Le cas chinois est seulement précurseur à cet égard. Car le capitalisme parlementaire démocratique s’avère incapable de traiter un certain nombre de problèmes vitaux pour l’avenir. Le scandale de l’échec de Copenhague l’a montré. On sait que le futur de l’humanité est menacé, mais les Etats jugent urgent d’attendre, alors que, lors de la crise financière, en une semaine à peine, ils s’étaient tous précipités pour sauver le système bancaire. Tout ça montre que seules de nouvelles formes de mobilisation populaire pourront sauver un monde commun que le capitalisme et ses fondés de pouvoir étatiques sont en train de mener au désastre. (…suite débat) Slavoj Žižek

Références:
Fin de l’histoire
Sébastien Musset

Stratégie K…

13 février 2010

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“Quand je me suis lancé dans Ashes and Snow en 1992, je voulais explorer les relations entre les hommes et les bêtes de l’intérieur vers l’extérieur. En découvrant un langage partagé et des sensibilités poétiques communes à toutes les espèces animales, je travaille à restaurer le lien qui existait quand l’homme vivait en harmonie avec les animaux.” Gregory Colbert

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Globe reclus…

6 février 2010

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Après avoir livré une description de l’ensemble de la surface de la terre, pièce par pièce, dans les dix-neuf tomes de la Nouvelle Géographie universelle, Élisée Reclus a voulu produire une image synthétique de la planète. Une vision globale qui se concrétise par excellence dans le globe terrestre. Si les trois œuvres majeures d’Élisée Reclus, La Terre, la Nouvelle Géographie universelle et L’Homme et la Terre, proposent au lecteur un tour de la terre ou de son histoire en restituant son unité, le globe quant à lui, permet, d’un seul regard, de comprendre la terre et donc la géographie.

Le lieu de nulle part doit finir par être partout. Le globe doit s’étendre à toutes les villes. Le globe propose un langage universel, c’est en cela qu’il est une nouvelle tour de Babel :

« L’image que l’on garde sur la rétine est toujours fausse, et souvent ce sont les géographes les plus accoutumés à la lecture des cartes chez lesquels, par suite de la vue routinière, ces erreurs se burinent le plus profondément dans le cerveau. » (Élisée Reclus, 1901).

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